L'emblématique opéra de Sydney et le Harbour Bridge de la grande ville australienne se sont éteints samedi soir dans le cadre de l'opération "Une Heure pour la Planète" visant à mobiliser l'opinion publique sur les engagements contre le réchauffement climatique adoptés par la COP21.
Partout dans le monde. Dans plus de 170 pays, à 20h30 locales, monuments ou sites célèbres, comme l'Empire State Building à New York ou la Tour Eiffel à Paris, doivent être plongés dans l'obscurité. Citoyens, entreprises et collectivités sont également invités à éteindre la lumière pendant une heure, pour cette opération lancée par le Fonds mondial pour la Nature (WWF).
Des millions de participants. A Sydney, où l'initiative du WWF est née et est observée pour la dixième année consécutive, de nombreux immeubles du port ont plongé dans l'obscurité. "Parti d'une ville en 2007, le mouvement s'est progressivement étendu pour toucher aujourd'hui plus de 170 pays et territoires sur toute la planète", s'est félicité le directeur général de l'opération "Earth Hour", Siddarth Das. "Des millions de personnes participent désormais à l'opération", a-t-il assuré depuis Singapour, juste avant l'extinction des lumières.
Une action de sensibilisation. L'objectif de l'initiative est de rappeler que l'énergie consommée a un coût pour la planète et d'inciter gouvernements et particuliers à agir pour le climat. Les énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole), utilisées notamment dans la production d'électricité, sont responsables des 3/4 des émissions de gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement climatique. Par un accord conclu le 12 décembre lors de la COP21 à Paris, la communauté internationale s'est engagée à maintenir le réchauffement climatique "bien en deçà de 2 degrés" par rapport à l'ère préindustrielle.