Une otage suisse détenue au Mali est décédée et "aurait été tuée" par ses ravisseurs, a annoncé vendredi le département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) suisse dans un communiqué. "C'est avec une grande tristesse que j'ai appris la mort de notre concitoyenne", a déclaré le conseiller fédéral Ignazio Cassis, cité dans le communiqué, ajoutant : "Je condamne cet acte cruel et exprime mes plus sincères condoléances aux proches de la victime".
Une information délivrée par Sophie Pétronin
Le ministère ne précise pas l'identité de l'otage et indique que ce sont les autorités françaises qui ont informé les autorité suisses "ce vendredi après-midi" que l'otage "aurait été tuée par les ravisseurs de l'organisation terroriste islamiste Jama'at Nasr al-Islam wal Muslim (JNIM) il y a environ un mois". Les autorités françaises "ont été informées de cette exécution par l'intermédiaire de l'otage française récemment libérée", Sophie Pétronin, précise le communiqué du ministère.
Sophie Pétronin, dernier otage français dans le monde, est arrivée vendredi à la mi-journée en France après quatre années de détention au Mali aux mains de djihadistes. Les autorités suisses, "mettent tout en œuvre pour connaître les circonstances exactes" de l'"exécution" de leur ressortissante "ainsi que le lieu où se trouve le corps de la victime" et "la Suisse fera tout son possible pour le rapatrier", poursuit le ministère affirmant vouloir se rapprocher du "nouveau gouvernement de transition au Mali" pour ce faire.