Venezuela : arrestation d'un général en lien avec l'"attentat" contre le président Maduro

Après l''"attentat" du samedi 4 août, plusieurs membres de l'opposition vénézuélienne ont été arrêtés. © Juan BARRETO / AFP
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avec AFP , modifié à

Samedi 4 août, lors d'un défilé militaire, des drones ont tenté de porter atteinte à l'intégrité physique de Nicolas Maduro, qui accuse l'opposition d'avoir voulu l'assassiner.

Un général vénézuélien a été arrêté et figure parmi les personnes présentées au juge pour participation présumée à l'"attentat" contre le président Nicolas Maduro. C'est ce qu'a annoncé mardi le procureur général, Tarek William Saab.

Trois personnes présentées devant le juge. "Hier, lundi 13 août, il y a quelques heures à peine, ont été présentés (devant le juge) le citoyen Juan Requesens, le colonel Pedro Javier Zambrano Hernandez et le général de division de la Garde nationale bolivarienne Alejandro Pérez Gamez", a déclaré Tarek William Saab lors d'un point de presse.

Pour l'heure, selon les autorités, 14 personnes ont été interpellées depuis le 4 août, date de l'attaque présumée aux drones chargés d'explosifs survenue lors d'une parade militaire à Caracas et dont le chef d'État socialiste dit avoir été victime. Mais ce chiffre "pourrait augmenter car les détenus livrent des détails", a ajouté le procureur général, selon lequel "34" personnes au total sont soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire.

Un mandat d'arrêt contre l'ancien président du parlement. Outre le général Pérez Gamez et le colonel Zambrano, Juan Monasterios, un ex-sergent de la Garde nationale bolivarienne (GNB), est également sous les verrous. Ce corps militaire est chargé notamment du maintien de l'ordre. Pedro Javier Zambrano et Juan Monasterios sont en outre mis en cause dans l'attaque d'une base militaire en 2017.

De son côté, le député de l'opposition Juan Requesens a été interpellé la semaine dernière par les autorités, qui l'accusent d'avoir participé à cet "attentat". Un mandat d'arrêt a également été lancé par Caracas à l'encontre de l'ex-président du parlement vénézuélien, Julio Borges, une des figures les plus connues de l'opposition vénézuélienne, actuellement en exil en Colombie.