Un policier a été tué, plus de 20 personnes blessées et 39 autres arrêtées mercredi au Venezuela lors des manifestations massives de l'opposition contre le président socialiste Nicolas Maduro à travers le pays, a dénoncé une ONG.
Alfredo Romero, directeur de Foro Penal, association de défense des droits de l'homme, a indiqué sur Twitter que ces interpellations s'étaient produites dans cinq des 24 Etats du Venezuela.
#26O: 2.30pm, disparos contra concentración en Maracaibo alrededor del puente Sta Clara. Reportan presuntos heridos de bala, al menos 3
— Alfredo Romero (@alfredoromero) 26 octobre 2016
Des policiers visés. Un policier a été tué par balles et deux autres blessés à l'issue d'affrontements avec des manifestants dans la banlieue de Caracas, a déclaré le ministre de l'Intérieur et de la Justice Nestor Reverol. Les coups de feu ont été tirés à l'arrivée des policiers sur un tronçon de route entre Caracas et San Antonio de Los Altos, dans la banlieue de la capitale du Venezuela, selon le ministre. Les deux blessés l'ont été l'un par balle et l'autre par un objet contondant, a précisé le ministre.
La crise n'en finit pas. Dans ce pays pétrolier en plein naufrage économique sous l'effet de la chute des cours du brut, la crise n'en finit plus de s'aggraver alors que les deux camps s'accusent mutuellement de "coup d'État".
Les entreprises qui font grève occupées par l'armée. Le pouvoir vénézuélien a annoncé mercredi que l'armée et les travailleurs prendraient le contrôle des entreprises qui se joindraient à la grève générale convoquée par l'opposition vendredi. "J'en ai parlé avec le président : entreprise qui s'arrête, entreprise prise par les travailleurs et les forces armées", a déclaré à la télévision Diosdado Cabello, député et président du parti socialiste vénézuélien.