De nombreuses vidéos, attestant de l'étrange phénomène, tournent en boucle sur les réseaux sociaux depuis plusieurs heures. La ville de New York est confrontée à une invasion de petits insectes, quelques semaines après avoir subi les fumées provenant des incendies au Canada. Mais les autorités se veulent rassurantes.
Les entomophobes new-yorkais, autrement dit tous ceux qui éprouvent une phobie pour les insectes, ne vivent pas la meilleure expérience de leur vie ces derniers jours. Car "Big Apple" est actuellement traversée par d'importants essaims de pucerons qui infestent littéralement la ville. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos circulent et attestent de ce phénomène assez inhabituel, rapporté par de nombreux médias américains. Et qui intervient seulement quelques semaines après les incendies spectaculaires, survenus au Canada, et dont les fumées se sont étendus jusque sur la côte est des États-Unis .
Un internaute publie ainsi sur instagram où l'on voit ces insectes venir se loger dans sa barbe fournie alors qu'il roule à vélo. Un autre s'interroge, vidéo à l'appui, dans laquelle il montre son tee-shirt blanc, maculé de pucerons. "Quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe en ce moment à New York ? J'ai d'abord pensé que c'était des débris de la mauvaise qualité de l'air, mais ensuite j'ai réalisé que toutes ces petites particules sur tout mon corps étaient des INSECTES", écrit-il.
"Cela signifie que nous avons un environnement sain !"
"C'est inhabituel qu'il y ait autant de pucerons volant en essaim cette année", concède, auprès du New-York Times , Corrie Moreau, professeure en entomologie. Selon elle, cette nuée de pucerons est lié à la douceur de l'hiver américain favorisant ainsi la reproduction précoce de ces insectes. Certains avaient évoqué l'hypothèse que ces pucerons aient été transportés par les fumées ou bien encore qu'ils puissent être attirés par le feu. Des suggestions écartées pour l'heure. En revanche, selon Kim Adams, de l'université publique de New York, cité par BFMTV , les vents importants qui ont balayé big apple peuvent expliquer, en partie, le phénomène.
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Bien que hautement désagréable, cette présence massive de pucerons ne représente, a priori, aucun danger. "Ces insectes ne représentent pas une menace pour la santé publique", indique le département de santé de la ville de New York dans un communiqué. Au contraire même selon David Grimaldi, conservateur et entomologiste au Musée américain d'histoire naturelle, pour qui cette nuée de pucerons est, en réalité, une bonne nouvelle. "Cela signifie que nous avons un environnement sain ! Sans pesticide !", déclame-t-il dans The City .
Quant à savoir jusqu'à quand les New-Yorkais devront composer avec ces nouveaux arrivants, Jody Gangloff-Kaufmann, du programme de lutte intégrée contre les ravageurs à l'Université Cornell, livre une réponse assez simple et rassurante : "Comme la plupart des choses, cela s’arrêtera aussi vite qu’il a commencé", prédit-elle dans The Guardian .