De retour aux États-Unis, le déplacement express de Joe Biden en Israël n'a pas permis de clarifier la situation. Outre la rencontre avec le premier ministre israélien, le chef d'État américain avait à son programme une rencontre tripartite en Jordanie avec les dirigeants voisins d'Israël. Ce mini-sommet a été annulé après la frappe sur l'hôpital de Gaza.
Le bilan de ce voyage est en demi-teinte pour le locataire de la Maison-Blanche. Joe Biden, qui mettait beaucoup d'espoir dans son talent pour la diplomatie en tête-à-tête, n'a pu l'exercer qu'au bénéfice des Israéliens. Il s'est appuyé sur l'estimation des services du renseignement américain pour affirmer qu'Israël ne serait pas responsable du bombardement d'un hôpital gazaoui.
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Il a achevé sa courte visite sur la promesse qu'Israël allait autoriser l'acheminement d'aide humanitaire à Gaza dans des conditions qui restaient à déterminer. L'annonce d'un nouveau plan d'aide conséquent à Israël dépend lui aussi d'une logistique incertaine puisque le Congrès n'est actuellement pas en état de l'avaliser.
Une impression de désordre
Les chaînes d'information américaines se partagent entre le chaos international et celui qui règne à domicile, où la majorité républicaine à la Chambre essaie vainement de se doter d'un chef de file sans lequel aucune loi ne peut être votée.
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Pour compléter l'impression de désordre, un groupe de manifestants juifs pacifistes a choisi mercredi après-midi de manifester dans la rotonde du Capitole pour réclamer un cessez-le-feu au Proche-Orient.