Un Bordelais de 26 ans a posté un message sur son profil pour tenter de retrouver celle qui lui a donné la vie.
Une simple photo, un sourire, et une pancarte sur laquelle on peut lire : "Je m'appelle Julien, je suis né sous X le 30 juin 1990 à 23h40 à l'hôpital Pellegrin, Bordeaux, France". Voilà comment Julien, 26 ans a choisi de partir publiquement à le recherche de ses parents biologiques, grâce à sa page Facebook.
Dans son message, le jeune homme compare sa démarche à un "saut" dans le vide, et il précise, comme pour rassurer la mère qu'il rêve de rencontrer : "Je ne te recherche pas pour faire irruption dans ta vie et rattraper le temps perdu, je te recherche pour enfin mettre un visage sur cet immense point d'interrogation". Émues par la force du texte, plus de 50.000 personnes l'ont déjà partagé et de nombreux médias, comme 20 minutes, ont relayé l'information. "Si tout le monde partage ce statut il y a une chance (…) que quelqu'un, quelque part dans le monde tombe sur ce statut, reconnaisse cette histoire et se manifeste enfin", ajoute Julien.
" C'est une immense épine plantée dans le cœur que toi seule a le pouvoir de retirer. "
Surpris par cette vague de solidarité et par le nombre de contacts que son message lui a permis d'obtenir, Julien a posté un autre message Facebook mercredi, dans lequel il remercie les nombreuses personnes qui l'ont déjà contacté pour lui donner des informations. Cette femme par exemple, qui l'aurait "tenu dans ses bras" quand il est né, et lui "raconte beaucoup de choses" qu'il ignorait "totalement".
" Ma femme m'a réveillé ce matin en me chuchotant : "mon cœur, il y a plus de 10 000 personnes qui ont partagé ton histoire..." "
Visiblement très remué par l'emballement autour de son histoire, le jeune Bordelais précise qu'il souhaite à présent se faire plus discret. "Je ne dévoilerai rien de plus. C'est déjà beaucoup...presque trop. Je ne veux pas la brusquer", précise-t-il. A ce dernier message une internaute a répondu avec ces quelques mots : "Magnifique cette solidarité et votre témoignage Julien (...) J'ai les larmes aux yeux en vous lisant ce matin. Je vous souhaite très sincèrement le meilleur !". Nous aussi.