Anne-Sophie Lapix 1:42
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Alexis Patri
Invitée lundi de l'émission "Culture Médias", la journaliste Anne-Sophie Lapix lève le mystère sur le nouveau rendez-vous politique de France 2, évoqué en mars dernier dans une interview au "JDD" par Laurent Guimier, le directeur de l'information de France Télévisions.
INTERVIEW

Toujours à la tête du 20h de France 2 à la rentrée, Anne-Sophie Lapix présente lundi dans Culture Médias le dispositif de France 2 pour couvrir le défilé du 14 juillet. La journaliste précise surtout au micro de Philippe Vandel les contours du nouveau rendez-vous politique que la chaîne lancera en septembre, en vue de la campagne pour l'élection présidentielle de 2022. En mars dernier, le directeur de l'information de France Télévisions Laurent Guimier l'avait annoncé sans en dire davantage.

"L'idée n'est pas de sabrer le journal régulièrement"

"Je peux vous dire que ce rendez-vous s'inscrira dans la continuité du journal. Il s'appellera '20h22', soit 20h22 pour 2022", révèle Anne-Sophie Lapix. "C'est la trouvaille de Laurent Guimier." La journaliste ajoute que 20h22 sera "surtout à base d'interviews, mais pas que."

20h22 débutera en septembre, mais pas de manière quotidienne. "Pour le rythme, on s'adaptera au rythme de la vie politique", précise Anne-Sophie Lapix. "Au début, ce pourra être deux fois par mois. Et à la fin de la campagne, effectivement, ça pourra s'accélérer. Mais l'idée n'est pas de sabrer le journal régulièrement."

"Je ne suis pas à la recherche du clash"

Cette nouvelle émission politique ambitionne de capter le public jeune, qui lui préfère sur l'actualité politique Quotidien sur TMC. "Je ne peux pas vous donner tous les détails, mais les sujets seront présentés de manière originale et attractive pour les jeunes", confirme la journaliste.

Anne-Sophie Lapix garantit que 20h22 ne donnera ni dans la "politique politicienne", ni dans la politique spectacle. "Il n'y aura pas de tweet à l'antenne. Je ne suis pas à la recherche du clash", promet-elle. "Mais on est à la recherche d'explications, malgré tout. On ne va pas faire non plus une interview lénifiante."