De la lumière à l'oubli, c'est le titre du nouveau livre de Michel Drucker, publié chez Robert Laffont. S'il y rend hommage à plusieurs personnalités disparues, comme Pascal Sevran, Thierry Le Luron ou Jacques Martin, l'animateur de Vivement dimanche est beaucoup moins tendre avec certaines célébrités qu'il a croisées au cours de sa carrière. "Il y a des gens que j'aurais préféré ne pas connaître", a reconnu Michel Drucker, invité mardi du Grand Direct des médias sur Europe 1.
Premier épinglé : "le commandant Cousteau, qui n'est pas une belle âme", a estimé l'animateur. "Je garde un mauvais souvenir de Cousteau, pour plein de raisons" a-t-il ajouté. Michel Drucker a également une petite dent contre Dick Rivers. Pour lui, le chanteur "est persuadé qu'il a la carrière de Johnny et d'Eddy Mitchell. Mais Dick Rivers, que j'aime beaucoup, qui a une voix magnifique, on lui a proposé souvent de venir chanter une ou deux chansons. A chaque fois, il dit "non, c'est la totalité ou rien", donc on lui a répondu la réponse B". Autre chanteur dont Michel Drucker ne garde pas que des bons souvenirs, Gilbert Bécaud. "C'est une star énorme", a souligné l'animateur, mais "il avait un ego surdimensionné, comme 90% des stars".
Pierre Bénichou aussi a "fait de la peine" à Michel Drucker lorsqu'il a critiqué le fait que France 2 adapte en téléfilm son autobiographie, en décembre 2012. "Objectivement, c'était un téléfilm de qualité, il ne l'avait pas vu et il a dit : "mais qu'est-ce qu'il va laisser à la télévision, ce pauvre Drucker ?", a raconté l'animateur. "Alors j'ai répondu mot pour mot dans le livre, "qu'est-ce que tu vas laisser, toi, Pierre ? Tu vas laisser quelques calembours éméchés, alors que tu aurais pu être un bon écrivain", et je confirme".
Pourquoi avoir décidé maintenant de dire sa vérité sur ces personnalités ? "Moi, je suis quelqu'un d'extrêmement bienveillant", a souligné Michel Drucker. "Mais de temps en temps, quand on passe les bornes, qu'on me manque de respect, qu'on me fait de la peine, je le dis. J'ai 71 ans, il était temps, non ?"