C'était il y a deux ans. Mars 2013 : dans Le Parisien, Philippe Vilamitjana annonce que Julien Courbet n'a plus sa place sur France 2. En cause, selon le directeur des programmes de l'époque, des tweets de l'animateur, critiquant le choix de France 2 de mettre fin au jeu Seriez-vous un bon expert ?
Deux ans plus tard, Julien Courbet n'a pas digéré. Aujourd'hui sur D8 — où il est, a-t-il dit sur Europe 1, "beaucoup mieux que sur TMC", où il avait atterri après France 2 — Julien Courbet garde une rancoeur tenace contre l'homme à l'origine de son départ.
Courbet en bons termes avec France 2. "C'est la faute d'un homme, pas de France 2. Un homme qui a fait du zèle, Philippe Vilamitjana", explique sur Europe 1 Julien Courbet. "Quelques temps après, j'ai revu Philippe Thuillier, Corinne Fix, Nathalie André [la direction de France 2, NDLR.], je leur ai proposé des projets, c'est de l'histoire ancienne ! C'est un homme qui a fait un peu de zèle, je ne comprends pas pourquoi", a indiqué Courbet, visant nommément son ancien directeur des programmes.
Les promesses de Vilamitjana ? Sur Europe 1, Philippe Vilamitjana, qui a quitté France 2 après l'échec de l'émission de Sophia Aram en 2013, avait estimé que Julien Courbet avait franchi la ligne blanche en critiquant la décision de la Deux. Sur Europe 1 ce mercredi, l'animateur a mis en avant des promesses qu'aurait fait Vilamitjana à d'autres producteurs. "Ce n'est pas toujours la meilleure émission [qui se retrouve à l'antenne], il y a des fois des accords, des trucs, on n'est pas toujours au courant", a avancé Julien Courbet, restant cette fois plus mystérieux.
En 2013, Philippe Vilamitjana expliquait sa décision sur Europe 1 :
"Trop de changement tue une grille". La meilleure preuve de l'échec de Vilamitjana selon Julien Courbet : les audiences de France 2. "On est partis à 11,5%", rappelle l'animateur, renvoyant France 2 à la catastrophe industrielle de la rentrée 2013 et à ses audiences actuelles à 18h, proche des 6%. "Trop de changement tue une grille ! Il faut savoir se fixer des limites, on installait un trio avec mon jeu, On n'demande qu'à en rire et Nagui, qui prenait, qui prenait… Je ne sais pas pourquoi ça s'est arrêté", a conclu Julien Courbet.