L'homme d'affaires Pierre Bergé, candidat à la reprise du groupe Le Monde, a estimé qu'un journal n'était "pas là pour répondre aux ordres du président de la République", dimanche soir sur France Culture. "Perdriel (...) se fait épauler par l'État, c'est-à-dire par quelqu'un qui est envoyé par le président de la République, ce que je ne trouve jamais sain, un journal n'est pas là pour répondre aux ordres du président de la République", a-t-il dit dans l'émission "Masse critique". Pour reprendre Le Monde fortement endetté, deux offres sont en présence: celle de Pierre Bergé, associé au banquier d'affaires Matthieu Pigasse et à Xavier Niel, le président-fondateur de l'opérateur Free, et celle d'un autre trio constitué de Claude Perdriel, patron du Nouvel Observateur, de France Télécom et de l'Espagnol Prisa.