Miss : le pied de nez de Geneviève

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Geneviève de Fontenay pourra organiser un concours de miss, a décidé la justice.

La guerre des Miss continue ! Dernier rebondissement en date : Geneviève de Fontenay pourra finalement organiser son propre concours de Miss.

Le contrat qui liait Endemol à la dame au chapeau comportait une clause de non-concurrence, qui interdisait à cette dernière d’organiser tout concours parallèle. Le 15 juin dernier, le juge des référés avait appuyé en faveur d’Endemol.

Mais vendredi, la première chambre de la Cour d'appel de Paris en a jugé autrement, en déclarant que cette clause de non-concurrence était "illicite". Geneviève de Fontenay pourra donc organiser un concours de Miss parallèle, sans craindre les foudres d’Endemol.

"Notre concours se tiendra en décembre", a-t-elle ainsi expliqué à Jean-Marc Morandini lundi sur Europe 1 :

La cour a néanmoins maintenu l'obligation qui avait été faite à Geneviève de Fontenay de ne plus dénigrer Endemol et la société Miss France. "Cette interdiction de dénigrement est particulièrement importante pour nous", a déclaré Sylvie Tellier, directrice de la Société Miss France, à l’issue de cette décision.

Endemol ne compte toutefois pas en rester là. Et malgré cette décision, la société de production veut tout faire pour empêcher Geneviève de Fontenay de créer un concours parallèle.

"Cette clause, liée à la cession de la société Miss France, demeure applicable à ce jour", a ainsi déclaré via un communiqué la société Miss France, propriété d'Endemol. "Jusqu'à présent, les procédures diligentées étaient des procédures d'urgence. Les sociétés Miss France et Endemol Developpement vont engager immédiatement une procédure au fond pour faire reconnaître définitivement la validité de cette clause et interdire à Geneviève de Fontenay et à son comité d'organiser toute élection concurrente de l'élection Miss France".