Du mondial au local, et vice-versa. Twitter, réseau social hyper international, aurait finalement pour effet de renforcer les dialectes régionaux, les expressions hyper locales, soutient le site TheNewScientist.com, pour qui "tweeter, c’est dévoiler d’où l’on vient".
Trahis par l'argot
The New Scientist reprend, ainsi, une étude de la Carnegie Mellon University de Pittsburgh aux Etats-Unis. Selon les résultats de cette analyse, les adeptes de l’expression "y'all" habitent invariablement le Sud des Etats-Unis tandis que les twittos usant du mot "cab" sont new-yorkais.
Autre exemple : quand les internautes parlent de sandwich sur le site de micro-blogging, ils utilisent le mot "hero", "sub" ou encore "hoagie", selon l’endroit où ils se trouvent. Bref sur Twitter, les expressions linguistiques régionales sont si nombreuses qu’il est possible de deviner d’où vient l’internaute.
Les marques très intéressées par cette étude
Pour expliquer cette caractéristique de Twitter, il faut avant tout rappeler que le site est limité à 140 signes par message, les internautes se tournent donc invariablement vers leur argot régional pour trouver des mots plus courts ou plus percutants.
Cette étude intéresse de très près les marques et les publicitaires. Elle pourrait bien leur permettre de situer les consommateurs quand bien même ils n’utiliseraient pas les applications de géolocalisation comme Foursquare, Facebook Places ou Gowalla. Ainsi ciblés, les internautes pourraient bientôt être interpelés sur Twitter par un étrange compte leur vantant les pizzas du nouveau restaurant de leur ville...