"On ne peut pas nous accuser de ne pas avoir pensé aux familles", s'est défendu Harry Roselmack lundi matin sur Europe 1. "Je maintiens que ce document a une forte valeur ajoutée", a ajouté le présentateur de l'émission Sept à Huit au cours de laquelle ont été diffusés des extraits des enregistrements de conversations entre Mohamed Merah et les négociateurs de la police.
"Quand on a reçu ces enregistrements, on a mis plusieurs jours à voir si on pouvait en faire un sujet. Ce document nous donne des informations, des confirmations : sur son embrigadement, sur le déroulement de la négociation elle-même, sur le fait que la police a tenté jusqu'au bout de le faire sortir vivant...", a assuré Harry Roselmack.
Le journaliste affirme par ailleurs que "toutes les précautions ont été prises : nous avons expurgé du document brut les éléments qui auraient pu choquer le public et les familles des victimes. Nous avons aussi enlevé les éléments de langage propagandistes, qui faisaient beaucoup référence à la religion et au terrorisme", précise-t-il.
Interrogé sur le retrait de ces extraits des vidéos mises à disposition sur le site Internet de TF1, Harry Roselmack explique : "ces éléments, laissés sur Internet, pouvaient être repris par d'autres et nous en perdions la maîtrise éditoriale. Nous continuerons à diffuser ces éléments, mais sans les surexploiter."