C’est un reproche régulièrement adressé à la presse : ils ne relaient que des mauvaises nouvelles. Qu’à cela ne tienne, le site russe City Reporter a arrêté pendant un jour le traitement des informations déprimantes, rapporte la BBC dans une information repérée par Francetv info. Résultat : deux tiers de ses lecteurs ont préféré aller voir ailleurs.
"Vous avez l’impression d’être entouré d’informations négatives ? Vous pensez que les bonnes nouvelles sont un mythe ?", interrogeait le site. "Nous allons vous prouver le contraire", promettait City Reporters, basé à Rostov-sur-le-Don. Pari tenu, puisque le 1er décembre, le site parlait des chutes de neige de manière positive : "Pas de perturbation sur les routes malgré la neige".
Mais Viktor Nekrassov, le rédacteur en chef adjoint, n’a pu que constater que les lecteurs s’ennuient devant ce genre d’informations. "Nous avons essayé de regarder les informations d’un point de vue positif et nous pensons avoir réussi. Mais il semble que c’est inutile", écrivait-il sur sa page Facebook.
En France, au mois de janvier, La Croix diffusait un sondage indiquant que 71% des personnes interrogées voulaient voir plus de bonnes nouvelles dans les médias. Mais régulièrement, des sites d’informations suivant cette ligne éditoriale se sont cassés les dents sur le projet. Newzitiv, par exemple, lancé en mars 2011, n’a tenu qu’un an avant de fermer boutique.