Tous les propos de soutien à François Fillon dans l'affaire d'emplois présumés fictifs de son épouse lui seront comptabilisés comme temps d'antenne dans la campagne présidentielle, alors que les commentaires défavorables ne seront pas comptabilisés, a indiqué jeudi le CSA. "Quand sont invités des soutiens qui le défendent, c'est comptabilisé comme temps d'antenne pour François Fillon", a expliqué le régulateur, dont les nouvelles règles de décompte du temps incluent les propos des candidats mais aussi de leur soutien et les analyses de chroniqueurs, sauf ceux explicitement défavorables.
Un temps de parole plus contraignant. Le CSA a adopté pour cette année de nouvelles règles sur l'équité de traitement médiatique des candidats à la présidentielle avec des modes de décompte du temps de parole et du temps d'antenne plus contraignants pendant la campagne officielle, qui s'est ouverte ce mercredi.
Des conditions de programmation comparables. Du 1er février jusqu'au 20-21 mars inclus, le CSA veillera à l'équité du temps de parole et du temps d'antenne pour les candidats et leurs soutiens, principe qui prend en compte leur poids politique. Du 20-21 mars au 9 avril inclus, le CSA veillera en outre à ce que les conditions de programmation soient comparables, en prenant en compte les tranches horaires. Du 10 avril au 7 mai, c'est la stricte égalité du temps de parole entre candidats qui s'appliquera.