Après les témoignages, l'aide et l'organisation. Mardi, huit femmes témoignaient en Une de Libération des violences sexistes et sexuelles qu'elles auraient subies de la part de Patrick Poivre d'Arvor. Sept d'entre elles le faisaient à nom et visage découverts. Elles annoncent désormais qu'elles créent une association. Elle est baptisée #MeTooMédias et reprend donc le hashtag du mouvement féministe lancé pour encourager les femmes victimes à prendre la parole.
Bientôt une déclinaison sur les réseaux sociaux
Dans cette même veine, l'objectif de #MeTooMédias est d'aider la libération et l'écoute de la parole dans le monde des médias, et de "relayer le combat des femmes et des hommes qui souffrent silencieusement". Ces huit femmes espèrent lancer leur mouvement sur les réseaux sociaux prochainement, afin d'accompagner et soutenir les potentielles victimes qui souhaiteraient garder l'anonymat.
D'autres secteurs d'activité ont déjà connu des mouvements similaires (#MeTooMusique, #MeTooThéâtre), afin de mieux dénoncer des mécanismes de violences parfois spécifiques à leur fonctionnement et à leur organisation.