Anne-Claire Coudray : "Laeticia Hallyday avait besoin de dire sa vérité"

Anne-Claire Coudray affimre n'avoir reçu aucune demande de la part du camp de Laeticia Hallyday. © Europe 1
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Aurélie Dupuy , modifié à

La journaliste de TF1 a reçu la veuve de Johnny Hallyday au 20h vendredi. Résultat : un carton d'audience dont elle explique les coulisses au micro d'Europe 1.

300.000 : c'est le nombre d'exemplaires de l'album posthume de Johnny Hallyday, Mon pays c'est l'amour, vendus en une journée. Le disque est d'ores et déjà triple disque de platine. À cette sortie exceptionnelle dans les bacs s'est ajoutée un événement médiatique très attendu : la venue vendredi, de la veuve du chanteur, Laeticia Hallyday, au journal de 20h d'Anne-Claire Coudray sur TF1. La journaliste était l'invitée samedi du Grand journal de Philippe Vandel sur Europe 1 pour décrypter ce moment de télé.

"Un excellent score". Pas de scoop niveau audience, l'événement "a très bien marché", se félicite la journaliste. "L’interview est entre 6,1 et 6,3 millions (de téléspectateurs, ndlr) au plus haut (…) C'est un excellent score." Anne-Claire Coudray dit avoir tapé à toutes les portes pour décrocher cette interview et met son succès sur le compte de l'histoire "très particulière, très affective" entre TF1 et Johnny Hallyday. "Ça fait des années, voire des décennies qu'on le suit. TF1 avait cet atout-là, après, moi, j'ai défendu la formule du journal. (…) C'était l'endroit où on pouvait parler de tout, ce n'était pas une émission particulière, connotée", ajoute-t-elle.

"Très demandeuse qu'on lui pose ces questions". À sa grande surprise, la journaliste affirme n'avoir reçu "aucune" demande de la part de l'équipe de Laeticia Hallyday. "J'ai découvert non seulement quelqu'un qui n'avait pas d'exigence mais qui était très demandeuse qu'on lui pose ces questions-là. Je comprends pourquoi. Cela fait des mois qu'elle est relativement silencieuse, dans un contexte pas facile. Je crois qu'elle avait besoin de donner ses réponses, de dire sa vérité."

Commun accord pour un enregistrement. Les deux parties se sont aussi accordées sur un enregistrement au lieu d'un direct : "J'ai senti qu'elle avait peur d'être submergée par l'émotion. Moi je n'avais pas intérêt à me retrouver avec quelqu'un qui était submergé par l'émotion et être obligée de cavaler sur les dernières questions qui étaient les plus importantes. On ne m'aurait pas pardonné de ne pas aborder les questions autour de l'héritage."

"J'aurais pu la cuisiner, elle n'aurait rien dit". Toutefois, la veuve du chanteur a plutôt botté en touche à l'évocation des concessions qu'elle serait prête à faire sur le sujet. En effet, Laetitia Hallyday a répondu "beaucoup de choses" avant de déclarer que le sujet était trop "intime". La journaliste se défend de ne pas avoir creusé la question : "Il y a une clause de confidentialité entre les avocats (…) J'aurais pu essayer de la cuisiner jusqu'au bout, elle n'aurait rien dit et je ne me sentais pas le droit de mettre en péril ces négociations. Ce n'était pas mon but ni ma mission", conclut la journaliste.