"Vous pensez quoi de l'image de BFMTV ?" Mardi matin, Le Grand Direct des médias recevait sur Europe 1 Pascale de La Tour du Pin et Christophe Delay, les deux présentateurs de Première édition sur BFMTV. Au cours de l'entretien, Jean-Marc Morandini a évoqué avec ses invités l'image de la chaîne info, décriée notamment au moment des attentats de janvier dernier. Des critiques "un peu injustes" selon Christophe Delay.
Au micro d'Europe 1, il a reconnu que BFM a pu, parfois, commettre quelques faux pas. "On fait des erreurs et je crois qu'on sait aussi les reconnaître", a avancé le présentateur. "En tant que media leader sur l'information continue, il est assez normal qu'on soit très exposés et qu'on soit très exigeants à notre égard", a justifié Christophe Delay.
BFM moins vite ? Aux côtés de sa collègue Pascale de La Tour du Pin, Christophe Delay a retenu quelques-uns des reproches formulés régulièrement à l'encontre de BFMTV. "Les critiques font parfois mal mais il y a toujours du bon à prendre : tout ce qu'on dit sur notre façon de procéder n'est pas forcément faux ! Nous avons une vraie réflexion, on en tire les enseignements".
Que peut améliorer BFM ? "Parfois aller moins vite" et "approfondir les sujets" ont lancé de concert les deux présentateurs. "On a un suivi d'actualité le matin, revenir sur un sujet, refaire un point", a fait valoir de son côté Pascale de La Tour du Pin, quand Christophe Delay a tenu lui à rappeler que BFMTV n'a "que" 10 ans d'existence, dans un PAF où certaines antennes affichent parfois soixante ans d'ancienneté.
iTélé en embuscade. Sur Europe 1, Christophe Delay a défendu une remise en cause quotidienne du travail des équipes de sa matinale. "Depuis que nous faisons cette émission, on a toujours essayé de ne jamais se satisfaire d'une émission réussie ! Il suffit de faire 16 [sur sa télécommande, NDLR] pour aller sur une autre chaîne", a souligné le journaliste. Faisant référence à la concurrente iTélé, Delay a rappelé que les audiences de BFM étaient meilleures que celles de la chaîne du groupe Canal+. "Mais ils nous challengent, et de mieux en mieux donc il faut faire attention", a-t-il averti.