France 2 : pourquoi le documentaire animalier de ce soir s'annonce époustouflant

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Benjamin Delsol, Louise Bernard, édité par Séverine Mermilliod

"Une planète, deux mondes sauvages" : samedi soir, France 2 va diffuser le premier volet d'un documentaire animalier époustouflant, tourné pendant près de cinq ans, à la rencontre d'espèces rares et à la recherche d'images inédites de notre planète. En voix-off, le comédien François Morel, sur une musique de Hans Zimmer.

France 2 va diffuser samedi soir un documentaire animalier événement, dans une case habituellement dédiée aux émissions de divertissement, à 21h05. Il s'intitule "Une planète, deux mondes sauvages", et a été produit par les Anglais de la BBC, en collaboration notamment avec France Télévisions. Deux films vont être diffusés, chacun de 90 minutes, d’abord ce samedi, puis samedi prochain. Le premier volet nous fait découvrir les espèces de l’hémisphère sud...

C’est François Morel qui a la mission de nous conter ce film avec cette voix incroyable, comme l’a longtemps fait André Dussolier qui a beaucoup commenté des documentaires animaliers - un vrai exercice de comédie. François Morel raconte ce qu’il voit, et sait s’effacer face à la beauté des paysages, la force des séquences avec ces animaux, qui nous scotchent littéralement à l’écran. Derrière, on trouve une musique composée par Hans Zimmer qui ajoute encore de la majesté à l'image.

"Moi je suis juste un passeur pour mettre en valeur ces images-là", assure François Morel, contacté par Europe 1. "Il y a des images absolument étonnantes, des images que je n'avais jamais vues : on voit des attaques d'ours blancs contre des baleines béluga, par exemple, ou des lucioles dans la nuit - je crois dans les forets d’Amérique du nord -, avec des sortes d'attaques entre les araignées et les lucioles... C'est extraordinaire."

Un projet hors normes

Extraordinaire, un mot qui résume bien le documentaire. Tout est géant et notamment la production. Quelque 1.500 personnes ont travaillé sur ce projet, ont visité 41 pays, ont tourné pendant 1.794 jours. Cela fait quasiment cinq ans de tournage, à suivre des phoques, des manchots, des pumas, des ours, des chimpanzés, des guépards, mais aussi les kangourous, les araignées sauteuses, les diables cornus et les requins en Australie.

En voyant les images, on pense justement à l’Australie où plus d’un milliard d’animaux sont morts récemment à cause des feux qui ont ravagé le pays. Le documentaire a été tourné avant, mais le changement climatique est omniprésent. Dans ces régions sauvages bouleversées par le climat qui change, les animaux doivent déployer des stratégies pour s’adapter, pour survivre. On le voit tout au long du film.

"Je trouve qu'en même temps ce qu'on me fait lire n'est pas anxiogène", nuance François Morel, selon qui il y a un message important là-dedans : "Cela dit aussi aux gens qu'on peut prendre notre avenir en main. Ce n'est pas juste pour se désespérer, au contraire." Le documentaire Une planète, deux mondes sauvages, tourné en 8K, est à voir samedi soir sur France 2 ou dès maintenant sur le site de France Télé.