L'émission a dû s'arrêter un temps au printemps, tant le monde du sport français et mondial était paralysé par la crise sanitaire. De retour sur l'antenne de France 3 depuis le mois d'août, Tout le sport parvient à maintenir contenu et audiences, malgré un secteur sportif ralenti et des stades vides. Son présentateur en semaine Fabien Lévêque, l'émission est présentée par Flore Maréchal le vendredi et le week-end, explique dans Culture Médias comment l'émission tient malgré le Covid-19.
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Fabien Lévêque reconnaît que l'année a été compliquée pour le monde du sport, surtout au printemps. Même si les équipes de France Télévisions ont su s'adapter. "L'émission s'est arrêtée pendant plusieurs mois suite au premier confinement", rappelle-t-il. "On a voulu quand même continuer à faire vivre la marque Tout le sport, en faisant un module pour le numérique pour France Info, qui s'appelait L'instant TLS, où chaque jour, on appelait un sportif qui était confiné."
Cet Instant TLS a duré 70 numéros, et Tout le sport est revenu à l'antenne le 10 août, au moment où les compétitions sportives ont commencé à reprendre progressivement.
"L'absence du public sportif est terrible"
Aujourd'hui, l'émission continue de proposer chaque soir un journal. Le présentateur rappelle que la situation est aujourd'hui plus facile. "On a de grandes compétitions qui existent. Le sport professionnel continue à vivre", appuie-t-il.
"Mais le sport n'a pas la même saveur avec ces stades vides", reconnaît cependant Fabien Lévêque. Il comprend évidemment le bien-fondé de cette décision gouvernementale, mais espère que la crise sanitaire touche bientôt à sa fin. "On voit bien qu'il manque un ingrédient majeur pour nous faire vibrer et pour qu'on ait la même passion que d'habitude. L'absence du public dans les salles et dans les stades, c'est terrible."
Pour tenir, Fabien Lévêque et les équipes de Tout le sport préparent aussi la couverture des grandes compétitions internationales. "On se projette déjà sur les Jeux olympiques de Tokyo", explique-t-il. Le présentateur espère que cette édition, reportée d'un an, pourra se tenir en public. Les Jeux olympiques dans des stades vides seraient une première dans l'histoire.