Des règles en trois étapes, pour garantir l'égalité de traitement médiatique entre les candidats à la présidentielle. Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) présente les règles qu'il demandera aux médias de suivre à partir de janvier 2022 pour le décompte du temps de parole des candidats. Jusqu'au 7 mars, ce sera le principe d'équité qui prévaudra. Autrement dit, le temps de parole dépend du poids politique, estimé à partir de critères tels que les résultats obtenus lors des précédentes élections, les sondages d'opinion et le nombre d'élus du parti, notamment.
Lors de cette première étape seront décomptés le temps de parole des candidats et de ses proches ainsi que le temps d'antenne. C'est-à-dire les séquences qui leur sont consacrées, comme les commentaires de sondages, par exemple, à condition que ces périodes d'antenne ne soient pas explicitement défavorables au candidat concerné.
Une équité par tranches horaires
La deuxième étape, se tiendra du du 8 au 27 mars. Elle renforcera le principe. Le temps de parole et d’antenne devra alors être décompté dans les mêmes conditions de programmation. C’est-à-dire selon des tranches horaires : 6h-9h, 9-18h, 18-0h et 0h-6h. Lorsque les médias invitent un candidat dans une matinale, ils ne pourront pas compenser en programmant un autre candidat la nuit.
Enfin, la troisième étape se concentrera sur l'égalité stricte du temps de parole, du 28 mars à l’avant-veille du premier tour, puis entre les deux tours. La veille de chaque tour de scrutin sera soumise, comme le jour même du vote, à l'habituelle trêve médiatique.