Coronavirus : avec "The show must go home", Arthur découvre une "nouvelle écriture"

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Ugo Pascolo

Depuis bientôt une semaine, l'animateur de "Vendredi tout est permis" tient une émission tous les après-midi sur Internet. Sans moyen et avec beaucoup de système D, il fait ainsi rire des milliers de Français avec ses invités. Au micro d'Europe 1, il raconte les dessous de cette quotidienne qui lui rappelle les radios libres des années 1980.

C'est un peu un retour aux sources. Dès le lendemain de la mise en place officielle du confinement, Arthur a lancé une quotidienne web, "The show must go home", depuis sa cuisine. Tous les jours à 16h30, il fait rire son audience sur Facebook, Instagram et Youtube avec ses invités. Un nouvel exercice qu'il pratique donc depuis moins d'une semaine, et qui lui rappelle des souvenirs, dont il donne quelques détails au micro d'Europe 1. 

"Ça me rappelle quand on faisait de la radio dans les années 1980"

"C'est une nouvelle écriture parce qu'on n'a aucun moyen. Ça me rappelle quand on faisait de la radio dans les années 1980, les radios libres, c'est génial", explique l'animateur. Sans le soutien logistique dont il bénéficie habituellement, l'animateur raconte qu'il s'est "retrouvé à bricoler, à quatre pattes en train de brancher des multiprises", ou que la lumière de son émission a été mise en place par sa femme, cheffe-opératrice, à partir de "lampes de chevet". "En plus je suis malin, je suis confiné dans le seul endroit sans WiFi ni 4G", glisse-t-il dans un rire.

Un moyen de dire au public qu'"on est là"

Assurant ne pas tenir cette émission "pour gagner de l'argent", Arthur estime que c'est un moyen de dire au public "on est là" : "Il est derrière nous toute l'année quand tout va bien, c'est normal qu'on soit derrière lui quand tout va mal."  

 

Quant à une possible peur du dérapage en direct devant des milliers d'internautes, l'animateur ne semble pas s'en préoccuper. "Je reçois des artistes qui déparent, mais c'est aussi ce que les gens veulent ! On ne va pas commencer à entrer dans de l'aseptisé alors qu'on a plein de gel sur les mains."