"Une course contre la montre". C'est ainsi que Rodolphe Massé, directeur des rédactions de RMC Sport, définit la nuit de mardi et la journée de mercredi. Mardi soir, le match de Ligue des Champions PSG-Basaksehir était interrompu dès la 13ème minute, à cause d'un comportement à caractère raciste de l'un des arbitres. Il n'a repris que le mercredi soir : un bouleversement pour la chaîne chargée de la production et de la diffusion du match, comme l'explique sur Europe 1 son direction des rédactions, Rodolphe Massé.
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La situation de mardi soir était totalement inédite puisque les joueurs des deux équipes ont quitté le terrain. C'est à la demande de RMC Sport que le match a repris le lendemain à 18h55, car le match OM-Manchester City se tenait le même soir à 21h.
Ce dispositif d'urgence a obligé la chaîne à mobiliser à nouveau ses équipes de production dans la nuit de mardi à mercredi. "Tout le monde a travaillé d'arrache-pied pour que le dispositif soit disponible mercredi soir, certains n'ont pas dormi", illustre ainsi Rodolphe Massé.
Un "surcoût important" pour la chaîne
La mobilisation des équipes étaient d'autant plus importantes que quand RMC Sport produit un match de Ligue des Champions, elle produit aussi le signal pour l'ensemble des diffuseurs. "Ce qui veut dire une centaine de personnes mobilisées, entre la production du match et notre plateau télé privatif", précise le directeur des rédactions de la chaîne. "Parmi cette centaine de personnes, certaines n'étaient pas disponibles mercredi, car elles étaient déjà employées sur d'autres évènements à cette date."
La chaîne avait délocalisé son plateau au Parc des Princes, ce qui lui a permis d'être au plus près des événements, mais ce qui a aussi eu un coût. Et ce coût s'est alourdi, puisqu'il a fallu rester sur place une journée de plus. "On n'a pas doublé le coût de la soirée, car les installations techniques étaient déjà sur place", estime Rodolphe Massé. "Le surcoût n'est pas encore chiffré, mais il est sûr qu'il sera important."
RMC espère pouvoir discuter avec l'UEFA, afin qu'elle prenne en charge une partie des coûts. Mais le déroulé des évènements de mardi soir n'est pas prévu dans les textes de l'organisation.