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G.P.
Sur Europe 1, la présentatrice de La Nouvelle Edition a tenu à éteindre toutes rumeurs de pression dans le groupe Canal +.
INTERVIEW

Depuis l'arrivée de Vincent Bolloré à la tête du groupe Canal +, les rumeurs faisant cas d'une intervention de ce dernier sur l'indépendance éditoriale des journalistes et la liberté de ton de certains programmes s'accumulent. Dans Le grand direct des médias, Daphné Bürki, présentatrice de La Nouvelle Edition, a voulu mettre un terme aux rumeurs de censure que subiraient les salariés de Canal +.

"On fantasme beaucoup de choses". "Venez dans les studios de Canal + !", a proposé, sur le ton du défi, Daphné Bürki au micro d'Europe 1. La journaliste a rejeté en bloc l'existence de pressions ou censures, exercées par la direction du groupe Canal +. "On fantasme beaucoup de choses", a-t-elle déploré, "Vincent Bolloré n'est jamais venu dans une régie, dans une conférence de rédaction et il ne m'a jamais dit 'vous ne parlerez pas de ça'".

"Le jour où on me dira de me taire, je partirai". Souvent mise en avant pour son franc parlé et sa liberté de ton, Daphné Bürki a expliqué qu'elle ne supporterait pas de voir sa conduite dictée. "Le jour où on me dira de me taire, je partirai", a annoncé la présentatrice. Depuis septembre, elle a repris l'animation de La Nouvelle Edition, après avoir tenu l'émission hebdomadaire Le Tube, pendant deux ans, toujours sur la chaîne cryptée.