Avant les scrutins des 20 et 27 novembre prochains où l'on saura qui, chez Les Républicains sera le candidat à la présidentielle 2017, les sept candidats qualifiés vont se livrer à une série de trois débats. Catherine Nayl, directrice générale adjointe de l'information du groupe TF1, évoque au micro d'Europe 1 les conditions de préparation du premier débat de la primaire à droite diffusé sur la chaîne jeudi soir.
"Pas d'exigence particulière des candidats". "Rien n'a été compliqué pour organiser ce débat", annonce d'emblée Catherine Nayl. "Un gros travail a été fait en amont avec les candidats et nous avons rencontré deux fois le staff de chacun d'entre eux", précise-t-elle. Cette émission, diffusée jeudi soir en direct sur TF1 et présentée par Gilles Bouleau, Elizabeth Martichoux pour RTL et Alexiz Brézet du Figaro, est extrêmement millimétrée pour répondre aux exigences d'égalité entre les sept candidats : "ils sont tous logés à la même enseigne", confirme la directrice de l'info. "Les candidats et le public pourront voir leur chronomètre afin de mesurer leur temps de parole", complète Catherine Nayl qui ajoute que contrairement à la rumeur, Nicolas Sarkozy n'a pas exigé de pupitre en bois : "Ils sont déjà en bois, de toute manière".
"On espère des réponses synthétiques de la part des candidats". "Ils sont les maîtres de l'organisation du débat", explique Catherine Nayl. "Les questions ne seront pas des questions ouvertes mais précises", ajoute la directrice de l'info qui explique attendre les candidats sur des sujets comme l'économie ou la sécurité. "On espère avoir des réponses synthétiques", sourit-elle.
"Proposer quelque chose de différent". "Cette émission est moderne, elle a tout pour plaire aux téléspectateurs", avance Catherine Neyl. Autour du débat, le groupe TF1 met en place un dispositif avec une pré-émission sur LCI et un "after" dont Nicolas Canteloup fera partie pour un "débriefing particulier".