14 ans de Koh Lanta sur TF1, la présentation du magazine Auto-Moto tous les dimanches, Le mag de l’Euro 2016 sur la même chaîne et, dès le 8 juillet, un nouveau divertissement Ninja Warriors, tous les vendredis de l'été. Les points communs de toutes ces émissions ? Elles sont animées par Denis Brogniart et ont toutes trait au sport et/ou au défi, le moteur de l'animateur qui a raconté son parcours dimanche dans Il n'y a pas qu'une vie dans la vie.
"Je pars au Club Med". Marathonien en 3h28, il s'est forgé cette image de journaliste sportif aventurier : "Je crois que c’est mon personnage". Nicolas Hulot, comme Philippe de Dieuleveult, sont ceux qui l’ont fait rêvé et lui ont donné l'envie d’avoir "ce côté pluridisciplinaire, d’être un Tintin, en quelque sorte". Avant d’intégrer une école de journalisme, il doit étudier. Il opte alors pour médecine afin de ne pas décevoir ses parents, prof de maths et banquier. Mais au bout d'un an et demi, il dit un samedi soir à sa mère : "Je pars au Club Med, j’arrête médecine".
"Faire rejoindre le sport et l'info". Au retour des vacances, il débute la fac... de sport et continue d'être Go au Club pendant les vacances, jusqu'à son entrée à l'Institut pratique du journalisme, qui lui permet de "faire rejoindre le sport et l’info". Lui fait partie des étudiants qui savent déjà quelle sera leur spécialité. Bien qu'il ait aussi fait des sujets en direct de Sarajevo ou sur le 11-Septembre, le sport reste sa passion.
Moments "privilégiés". Une passion qui le pousse à faire le tour du monde, bien que la France soit "le plus beau pays du monde, le plus varié", dit-il. Sa carrière lui a aussi permis de vivre des moments "extrêmement privilégiés", comme la visite des ateliers Ferrari à Maranello, de faire un sujet sur les voitures blindées du président sous le palais de l'Elysée, de conduire l'Aston Martin de James Bond ou une monoplace F1.
Il a également un autre souvenir sportif, mais plus personnel. Pour ses 46 ans (il en a actuellement 49, ndlr), avec son épouse Hortense, ils ont escaladé de nuit le Mont-Blanc. Arrivés par le versant italien, ils se sont retrouvés en face de Lituaniens arrivés par le versant Français. Ceux-ci se sont mis à jouer au tennis sur le toit de l'Europe avant de prêter leurs raquettes. "J’ai joué au tennis sur le sommet du Mont-Blanc", raconte le journaliste, qui n'en revient toujours pas.