Une violente altercation a opposé dimanche des candidats des "Vacances des Anges de la téléréalité" à plusieurs clients d'un hôtel de Saint-Denis de La Réunion, dont le maire de Saint-André, et trois candidats de l'émission ont été interpellés, a-t-on appris de source policière.
Anges ou "démons" ?
Les faits se sont produits dans la salle à manger de cet hôtel 4 étoiles, où la saison 4 des "Vacances des Anges de la téléréalité" est actuellement en tournage. L'affaire a rapidement fait le buzz sur les réseaux sociaux, beaucoup d'internautes s'indignant du comportement de "ces démons" et leur demandent de "retourner chez eux".
Plusieurs familles dont celle de Joé Bédier, maire de Saint-André (commune de l'est), venue fêter l'anniversaire de sa fille, étaient attablées dimanche pour déjeuner lorsqu'une personne de l'émission est passée de table en table en intimant aux clients l'ordre de ne pas faire de photos et de vidéos. Le ton est monté rapidement entre les familles et certains candidats.
"Une femme hystérique"
"Une femme hystérique est venue à notre table et a dit à ma femme 'Vous avez pris des photos ce n'est pas normal'. Je pensais qu'elle plaisantait, pas du tout", a raconté Joé Bédier. "Ma femme a fini au sol avec des bonhommes baraqués sur elle. Moi j'ai pris des coups, je pensais que je n'allais pas m'en sortir", a ajouté le maire saint-andréen.
Les "Anges" agressifs ont finalement été calmés par des témoins. La police est ensuite arrivée sur les lieux et a déployé un important dispositif. La tension est encore montée d'un cran lorsque des personnes arrivant de l'extérieur de l'hôtel sont montées dans les étages où se trouvent les chambres des candidats, mais les policiers sont parvenus à calmer les esprits.
Trois individus interpellés
"Nous avons commencé nos investigations pour établir le déroulement des faits", a indiqué le commissaire Janick Liard. "Nous avons d'ores et déjà identifié trois individus et nous les avons interpellés". Ceux-ci ont été conduits au commissariat central sous les insultes et les quolibets de plusieurs dizaines de personnes spontanément rassemblées devant l'hôtel. "Ces faits ont choqué la population", a commenté le commissaire Liard, en demandant à toutes "les victimes de porter plainte".
Plusieurs personnalités politiques ont condamné "l'agression" dont a été victime le maire de Saint-André.