Drag Race France, la compétition de drag-queens diffusée sur la plateforme France TV Slash n’est pas passée inaperçue. Au terme de huit épisodes, Hugo Bardin, alias Paloma, l’a donc emporté face à La Grande Dame et Soa de Muse. Comment le show a-t-il conquis un public aux profils variés ?
Un succès qui va au-delà de la communauté LGBT+
Le succès était au rendez-vous, non pas en termes d'audiences (on ne connaît d’ailleurs pas celles de la plateforme) mais plutôt en termes d’estime. Le programme a en effet été très apprécié, commenté sur les réseaux sociaux par des téléspectateurs enjoués et addicts. Et puis, certains téléspectateurs se sont même réunis pour regarder ensemble la finale, au Café Beaubourg à Paris. Mais la popularité de cette adaptation d'une émission américaine a débordé le cadre de communauté LGBT+.
Sur Twitter, Paloma, la grande gagnante du télé-crochet, a ainsi été félicitée par Isabelle Rome, la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances.
Un grand bravo à #Paloma, la gagnante de #DragRaceFrance
— Isabelle Rome (@RomeIsabelle) August 11, 2022
Merci pour ce spectacle qui a permis de mettre en lumière le talent du Drag et qui a porté haut le combat pour l'Égalité, la lutte contre les LGBTphobies et la sérophobie. @Francetele@thenickydoll@DragRace_Fr
Mais aussi par Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, et Stéphane Sitbon-Gomez, directeur des programmes de France TV, qui a annoncé dans la foulée qu’une saison 2 aurait lieu. En attendant cette échéance, les drag queens de la saison 1 partent, elles, en tournée partout en France avec leur spectacle.