Plus de six ans maintenant que 28 minutes existe sur Arte. Le magazine de la chaîne est animé, depuis ses débuts, par Elisabeth Quin. Dans Bonjour la France, elle explique être devenue journaliste "complètement par hasard". "C'est à mon père et à ma paresse que je dois mon métier", explique la journaliste.
"Il faut arrêter avec le mythe du journaliste-vocation". "À 20 ans et quelques années, je voulais seulement passer des heures et des jours à lire. Mon père m'a dit un jour : 'tu vas arrêter de vivre à mes crochets et il faut que tu travailles'", se souvient Elisabeth Quin. La journaliste ouvre alors Libération et voit une petite annonce pour animer une tranche dans une radio libre. "Radio Libé cherchait quelqu'un. Je n'avais jamais fait de radio", confie-t-elle. Un coup de fil et un entretien d'embauche express plus tard, voilà Elisabeth Quin journaliste pour Radio Libé.
"Et puis après, tout s'est enchaîné de fil en aiguille, la radio associative de SOS Racisme, Oui FM, Radio Nova", raconte Elisabeth Quin. "Le goût est venu au fur et à mesure", souligne-t-elle. Selon l'animatrice de 28 minutes, "il faut arrêter avec le mythe du journaliste pour qui c'est une vocation : il y en a, mais pas tous".