Cash investigations’intéresse mardi soir sur France 2 à la provenance du bois des meubles de la marque Ikéa. "Le trafic de bois illégal est quasiment équivalent au trafic de drogue. C'est 11 milliards de dollars chaque année. Dans la tête de tout le monde le bois, c'est sympa, c'est chaleureux, c'est écolo. Mais ce n'est pas si écolo que ça, donc on a décidé de mener l'enquête", explique Elise Lucet, journaliste pour Cash Investigation, invitée mardi sur Europe 1.
"On sacrifie des forêts pour des commodes". "Ikéa a une jolie charte toute verte, qui vous promet du bois responsable dans tous les meubles. En Roumanie, on s'est rendu compte qu'il y avait du trafic illégal et notamment des coupes dans des forets vierges", étaye la journaliste. "Certains sous-traitants d'Ikéa utilisent du bois non tracé et notamment des magnifiques hêtres de 3 mètres de circonférence pour faire des panneaux de bois compressés. On est en train de sacrifier des forets pour faire nos petites commodes. "
Le label PEFC. Les journalistes de Cash investigation se sont penchés également sur les labels, comme le PEFC, relatif à la filière bois. "L'enquête est hyper solide", assure Elise Lucet. "Et la situation est révélatrice pour les consommateurs".