Après Laurent Ruquier lundi, la principale intéressée répond elle aussi à la polémique. Dans une interview à TéléObs, Vanessa Burggraf revient sur son altercation avec l'ex-ministre de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem. Samedi, dans On n'est pas couché sur France 2, la journaliste a été accusée de relayer des fake news, après avoir reproché à Najat Vallaud-Belkacem sa supposée réforme de l’orthographe.
"Si j'ai commis une erreur, elle relève de l'imprécision". La séquence a été massivement partagée sur les réseaux sociaux et a suscité l'indignation chez beaucoup d'internautes qui ont reproché à Vanessa Burggraf cette question à l'ancienne ministre. "Si j'ai commis une erreur, elle relève de l'imprécision. Je n’ai pas souligné que cette réforme de l’orthographe datait de 1990 et je lui en ai fait endosser la paternité. Mea culpa", concède-t-elle chez nos confrères de TéléObs.
"'Fake news', c’est du vocabulaire 'trumpien'". Pour autant, la chroniqueuse dénonce l'utilisation du terme "fake news". "Qu’est-ce qu’une 'fake news' sinon une information construite et mensongère ? Or, cette réforme a bien existé", rappelle Vanessa Burggraf. "Par qui ce terme est-il utilisé matin, midi et soir ? Donald Trump. 'Fake news', c’est du vocabulaire 'trumpien'", affirme la chroniqueuse.
Pour rappel, la réforme de l'orthographe avait créé la polémique au début de l'année 2016, car elle prévoyait de proposer deux orthographes pour un peu plus de 2.000 mots. Mais cette réforme avait été votée par l'Académie nationale en 1990. Le ministère de l'Education nationale, dirigé par Najat Vallaud-Belkacem, n'était donc pas responsable de son application. "Je maintiens ce que j’ai dit : Najat Vallaud-Belkacem était alors ministre de l’Education nationale quand la réforme est passée", souligne tout de même Vanessa Burggraf.
"J’essaie d’observer la plus grande neutralité possible". Dans TéléObs, la journaliste en profite également pour dénoncer les réactions à son encontre sur les réseaux sociaux, qu'elle juge disproportionnées. "C’est juste de la folie, il faudra un jour s’interroger sur ce média. Ceux-là même qui m’accusent de 'fake news' passent leur temps à les relayer", détaille-t-elle. "J’essaie d’observer la plus grande neutralité possible même si aucun journaliste, de par les questions qu’il pose, ne peut être neutre".