La fête de la radio débute jeudi, l'occasion de célébrer le média préféré des Français. Au programme, de nombreuses radios mobilisées pour proposer des émissions spéciales, des portraits, des interviews, et même des journées portes ouvertes pour certaines. Des ateliers, à destination des jeunes sont également prévus. C'est la deuxième édition de la fête de la radio. L'initiative a été lancée l'an dernier par le président de l'Arcom, Roch-Olivier Maistre. L'Arcom reste le chef d'orchestre pour cette année, notamment via Hervé Godechot, président du groupe de travail Radio et Audio Numérique.
"Ce qui nous avait interpelé, c'est qu'il n'y avait pas de fête de la radio, alors que c'est le média préféré des Français. 40 millions d'auditeurs, c'est énorme", rappelle-t-il au micro d'Europe 1. "Les gens écoutent en moyenne la radio 2h45 par jour, on a tous un poste de radio chez nous. La radio nous accompagne tous, depuis toujours, et dans tous les pans de notre vie : en mobilité, chez nous, au travail aussi parfois. Et ce média intime n'était pas célébré, alors qu'il y a une fête de la musique, une fête du cinéma, une nuit des musées. La première édition a tellement bien marché que l'on a recommencé cette année."
Célébrations et Assises de la radio
L'an dernier, plus de 500 événements avaient eu lieu. Au-delà de la mobilisation des radios, c'est l'occasion pour l'Arcom de réunir les professionnels du secteur lors des Assises de la radio. Elles ont lieu cette année pendant deux jours, jeudi et vendredi. Les professionnels tiendront plusieurs réunions thématiques, notamment sur la manière de renforcer la place de la radio dans les territoires et les moyens techniques pour aller au contact des auditeurs grâce aux nouveaux moyens de diffusion, notamment le DAB+ et l'écoute sur Internet.
La question des contenus est également centrale. "Quelle doit être la radio de demain ? Qu'est-ce qui va faire que je vais préférer aller mon poste de radio plutôt que mon ordinateur ou mon poste de télévision ?", interroge Hervé Godechot. "C'est une question qui est absolument centrale, notamment dans la concurrence avec les plateformes de streaming musical. Toutes les radios doivent se poser cette question, parce que le secteur évolue, que les gens évoluent et que l'on doit être à leur écoute." Les Assises de la radio sont accessibles à tous via le site et les réseaux sociaux de l'Arcom.