Cinq ans après la sortie de son best-seller Merci pour ce moment (750.000 exemplaires tous formats confondus), Valérie Trierweiler publie On se donne des nouvelles (Les Arênes) qui rassemble quelques-uns de ses meilleurs reportages parus dans Paris-Match, mais aussi des souvenirs personnels.
"Il veut de nouveau se placer dans la course à la présidentielle"
Dans un chapitre intitulé "Merci pour ces lendemains", la journaliste revient sur ses relations avec l'ex-chef de l'État François Hollande. "Hollande. Je dis Hollande quand je parle de lui. Sans mépris ni déni", écrit-elle. "Il veut de nouveau se placer dans la course à la présidentielle, c'est certain. C'est sa nature, son obsession, sa raison de vivre", estime Valérie Trierweiler. "Il sème ses petits cailloux, en lance d'autres sur celui qui lui a succédé et qu'il honnit", poursuit-elle.
"Il veut prendre sa revanche sur Macron et sur son quinquennat impopulaire. Il n'aime pas être mal-aimé", insiste la chroniqueuse. "Il regrette de ne pas s'être présenté en 2017. Quand cessera-t-il de toujours tout regretter, les grandes comme les petites décisions", s'interroge-t-elle.
La journaliste avoue avoir revu son ex-compagnon
De façon plus personnelle, la journaliste avoue avoir revu son ex-compagnon "à plusieurs reprises, discrètement et sans casque" après leur séparation. "Nous avions encore des choses à nous dire, des fils à démêler après la brutalité de mon départ", explique-t-elle.
Elle indique notamment que François Hollande lui a rendu visite à son domicile après la publication de son best-seller et lui a dit "comprendre l'écriture de ce livre". Et puis le temps a fait son œuvre, le lien s'est distendu jusqu'à se briser irrémédiablement", dit-elle.
Très sévère avec Davet et Lhomme
Valérie Trierweiler se montre par ailleurs très sévère à l'égard de ses confrères Gérard Davet et Fabrice Lhomme, auteurs du livre Un président ne devrait pas dire ça. "Lorsque nous vivions ensemble (avec François Hollande), j'avais assisté à un dîner organisé par ces deux journalistes. Je trouvais leur jeu grossier". Elle dénonce le "double jeu" de ceux qui "ne rechignaient à aucune courbette". "Après la publication de ce livre, Hollande, dans un accès de lucidité, a immédiatement compris qu'il ne s'en relèverait pas. Il était terrassé", écrit-elle.