Frédéric Royer, le fondateur des "Gérard de la Télévision", présente les catégories et les nommés de cette cérémonie qui récompense le pire de la télé.
Il est temps de faire preuve d'humour et de second degré. C'est bientôt l'heure des "Gérard de la télé", ces anti-Oscars qui récompensent ce qu'il y a de pire au petit écran. Invité de Village médias mardi, Frédéric Royer, le fondateur des Gérard, présente les catégories dans lesquelles seront remis les célèbres parpaings, lundi 4 juin au théâtre du Point-Virgule, et en direct sur Paris Première à 20h50.
Daphné Burki nommée pour le Gérard de l'idée du siècle. Comme chaque année, les Gérard de la télévision ont de nouvelles catégories, et cette douzième édition n'échappe pas à la règle : "Les nommés pour le Gérard de l'idée du siècle sont la direction de C8 pour rajeunir l'audience en confiant l'émission du midi à William Lemergie. La direction de France 2 pour donner un côté convivial et pas trop parisien aux après-midis de la chaîne en faisant venir Daphné Burki [animatrice de Bonjour la France sur Europe 1, ndlr] et Laurent Ruquier pour apporter un côté plus féminin et plus tolérant à l'émission On n'est pas couché en prenant comme chroniqueuse Christine Angot", détaille Frédéric Royer. Autre absurdité dont la cérémonie a le secret, le "Gérard du scoop" : "'La Seine déborde', sur BFM TV, 'La neige perturbe la circulation automobile' sur BFM TV, 'La grippe est violente cette année', sur BFM TV et 'Le beau temps revient' sur... BFM TV", égrène le fondateur.
"Un appel au meurtre". L'humour est piquant, parfois acide, pourtant, "la plupart des gens le prennent assez bien", assure Frédéric Royer au micro d'Europe 1. Même si parfois il laisse place à la violence, comme avec l'intitulé du Gérard du retour coup de théâtre "qui fait encore plus flipper que le mec à la fin du film à qui tu as mis trois balles pour être sur qu'il était bien mort, plus une quatrième directement dans la tête pour bien voir sa cervelle sortir et être sûr qu'il ne se relèvera pas ; et pourtant il se relève et viens vers toi en bavant". Une violence assumée : "c'est comme cela qu'on l'a imaginé, c'est un appel au meurtre", glisse-t-il dans un humour qui n'est surtout pas à prendre au premier degré.