Guillaume Durand était l'invité du "Grand direct des médias" de Jean-Marc Morandini jeudi matin, à l'occasion de la sortie de son ouvrage Mémoires d'un arythmique. Avec l'animateur d'Europe 1, il est revenu sur sa carrière et sur sa profession. "Le journalisme, c'est un moyen d'accès au monde. On a deux ou trois moyens de tirer du monde des vérités personnelles. Moi c'est la peinture et le journalisme", a expliqué Guillaume Durand.
Pas de regrets. Interrogé sur des possibles regrets de ne pas avoir été une figure aussi célèbre et populaire qu'on l’annonçait à ses débuts, le journaliste a préféré couper court : "Je n'ai jamais eu envie d'une carrière à la PPDA. C'est un exercice qui n'est pas pénible, qui est même très valorisant", a précisé le journaliste, "mais qui ne m'intéresse plus". De 1987 à 1991, Guillaume Durand a notamment été le présentateur du JT de 20h sur La Cinq. "Il y a une partie de négociation avec les journalistes de la rédaction dans ce poste où vous n'êtes pas vous même. Cette vie au quotidien est enthousiasmante pendant un moment précis mais je n'ai jamais eu envie d'en faire ma vie".
Le besoin d'écrire. "On écrit des choses pour ne pas les dire (...) Les mots jouent un rôle pour mettre les maux à distance". Dans son ouvrage, Guillaume Durand raconte ses passions et ses drames personnels. Une manière de connaître davantage le journaliste, qui a également été une figure d'Europe 1, et de remettre un peu de vrai dans le faux. "Les gens ont toujours eu l'impression que j'étais un désinvolte qui ne foutait rien (...) Tout ça n'est pas faux, mais c'est une partie d'un personnage", confie le journaliste. "Les gens sont plus complexes que ce qu'on dit de vous (...) On est dans un métier ultra concurrentiel, si vous comptez sur les autres pour dire du bien de vous, vous êtes mal barré".