21 ans après la première saison, 14 ans après la dernière, TF1 a fait revivre samedi soir un des formats qui a marqué la télévision et toute une génération : la Star Academy. Et, Nikos Aliagas a pris un grand plaisir à présenter une nouvelle fois l'émission qui l'a fait connaître il y a 20 ans. "J'avais l'impression d'avoir 20 ans de moins", confie-t-il sur Europe 1.
"Je suis à la fois acteur de l'histoire et en même temps spectateur"
"J'avais l'impression de revivre une situation, ou une scène de déjà vu. Mais, en définitive, c'est autre chose. J'ai le même bruit, les mêmes codes, la même excitation du générique, les applaudissements, la lumière aveuglante. Il y a un ton très particulier à la Star Academy. C'est quelque chose de plus enjoué, peut-être moins postural que d'autres émissions. C'est à la fois fragile, ce que je dis souvent, et puissant", poursuit Nikos Aliagas pour qui il a été "très émouvant de voir les gamins dans le public".
"Ils ont 30 ans aujourd'hui et ils m'ont dit 'on a grandi avec vous'. Donc j'arrive. Et je suis à la fois acteur de l'histoire et en même temps spectateur, parce qu'en tant que spectateur, tu regardes ta propre vie défiler. Je pensais aux absents aussi, tous ceux qui ne sont plus dans l'aventure mais qui ont écrit l'histoire. Alexia, Kamel, Oscar Sisto, Tiburce qui est malheureusement décédé, et je pensais à Grégory Lemarchal". Nikos Aliagas a aussi eu une jolie émotion en retrouvant une des artistes lancées grâce à la Star Ac, propulsée même… Jenifer, la première gagnante était sur le plateau, très émue elle aussi. Elle est venue chanter un medley de ses plus grands tubes et apporter à chaque téléspectateur sa petite dose de nostalgie.
Présentation des élèves et des profs
Elle était là aussi pour rencontrer la nouvelle promotion d’élèves. Les élèves ont été présentés tour à tour par un portrait. Et, tous ont ensuite chanté pour la première fois de leur vie à la télévision, plus ou moins bien… C’est le principe de la Star Ac. C’est une école, ils ont donc encore des progrès à faire. Mais tous ont du potentiel. On a aussi découvert l’équipe de professeurs. Le prof de danse, Yanis Marshall, nous a même offert un show endiablé, avec une partie de sa chorégraphie en bottes à talons aiguilles rouges, sa petite spécialité.
"20 ans plus tard, on parle peu des audiences"
Cette soirée, entre présentation des nouveaux et bonne grosse dose de nostalgie, a beaucoup plu aux téléspectateurs. Les audiences ont été très bonnes pour le premier prime. "Que l'audience soit très forte ou qu'elle soit moins forte, je trace ma route", réagit Nikos Aliagas au micro de Culture Médias sur Europe 1. "Parce qu'on parle peu des audiences. 20 ans plus tard, on parlait surtout du duo qu'avait fait Nolwenn avec telle star, des histoires humaines, d'amour, d'amitié. Voilà, c'est ça qui reste. Le reste, c'est important aussi, sinon, on n'est pas là pour continuer. On ne va pas se mentir. Mais, ça ne suffit pas. L'audience, oui, c'est hyper important pour le groupe, pour les équipes, mais c'est la qualité qui compte le plus. C'est difficile de pondre un programme dans l'urgence toute la semaine avec des gamins qui n'ont jamais chanté devant la télé. Donc c'est excitant", conclut le présentateur.
Il faudra effectivement confirmer ces audiences, passé l’effet de nouveauté du premier prime. Et puis on verra si le retour fonctionne aussi en quotidienne. Elle est lancée lundi soir à 17h20 sur TF1.