"La cocaïne, c'est sympa à petite dose". C'est ainsi que l'émission Quotidien a résumé mardi 11 octobre une chronique de la docteure Brigitte Milhau sur CNews. Le montage réalisé par les équipes de Yann Barthès sous-entendait ainsi que Brigitte Milhau encourageait la prise de cette drogue illégale. "Nous qui pensions que le bon vieux Canal+ avait disparu ! Mais non ! Bienvenue sur le bon vieux canal de gauche !", a même ironisé Yann Barthès.
"J'expose tous les méfaits de la cocaïne"
Mercredi 12 octobre, Brigitte Milhau était l'invitée de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste. Elle a fermement dénoncé la séquence diffusée par Quotidien. "Dans ma chronique, j'expose tous les méfaits de la cocaïne. (...) Je passe mon temps à dire qu'il faut arrêter de banaliser la cocaïne", a-t-elle souligné.
"Un montage malhonnête (...) C'est minable"
— TPMP (@TPMP) October 12, 2022
"C’est sympa… à petite dose !" : La médecin de CNEWS, Brigitte Milhau, accusée d'avoir dérapé au sujet de la cocaïne, elle s’explique dans #TPMP ! pic.twitter.com/ofeIVDS7hD
"Je trouve ça minable"
Et elle a mis les choses au point par rapport à sa fameuse phrase "c'est sympa à petite dose" : "À aucun moment, je ne parle de la cocaïne. Je parle des neurotransmetteurs (...) Cette haine de la chaîne, CNews, les pousse à faire des fautes professionnelles. Comment on peut faire un montage, être d'une malhonnêteté à ce point là ? Je trouve ça insensé, dangereux, médiocre, minable", a-t-elle déploré. "Vous allez les attaquer?", l'a alors questionnée Cyril Hanouna. "Je pense. Pour l'instant, je suis très énervée donc je vais me calmer. J'aide les gens à stopper le tabac et là ils vont venir me voir en me disant : 'bon le tabac, on arrête mais la cocaïne, on peut continuer'", a-t-elle déploré.
Sur le plateau de TPMP, le chroniqueur Guillaume Genton a estimé que le montage de Quotidien pouvait avoir "des conséquences dramatiques" pour la jeunesse. "Non seulement c'est honteux, mais c'est aussi pervers. Vous parlez de la mort, vous dites qu'on peut être dépendant après une prise, que ça détruit le cerveau et eux, ils retiennent juste cette phrase et la détournent. C'est extrêmement limite, je vous le dis même sur le plan juridique", a quant à lui commenté Gilles Verdez. Affaire à suivre…