Sept semaines après son opération, il a assuré son retour. Jean-Pierre Pernaut, qui a été touché par un cancer de la prostate, était aux manettes du 13 heures de TF1 lundi après un mois et demi d'absence. Transparent, il a décidé de ne pas cacher sa maladie et en parle très librement dans les pages du Parisien mardi.
"Ne pas avoir honte". "Le mot cancer ne me fait pas peur", explique le journaliste phare de la première chaîne. Pour lui d'ailleurs, l'expression "longue maladie" est "stupide". Le cancer, qui a touché 400.000 personnes en 2017, il en parle "spontanément", si on le lui demande. Et il adresse un message aux personnes concernées : "il ne faut pas avoir honte, il ne faut pas en avoir peur, les médecins se battent, les malades aussi, et le moral, c'est 80% de la guérison derrière".
Sa femme, "un exemple formidable". L'annonce même de son cancer de la prostate, "le jour de la demi-finale de la Coupe du monde de football", "n'a pas été un choc", se remémore-t-il, notamment grâce à sa femme, qui a souffert d'une leucémie avant de le connaître. "Elle a été un exemple formidable pour moi, le mot cancer n'était pas tabou", explique le présentateur du 13 heures.
"Normalement, c'est réglé". Aujourd'hui, Jean-Pierre Pernaut affirme que, sept semaines après son opération, "ça va aussi bien que possible". D'où une reprise à 100% : il a repris en effet le travail "au même rythme" qu'avant. "Je ne suis aucun traitement. Normalement, c'est réglé", se félicite-t-il. Mais il concède : "avec le cancer, on se méfie toujours, il faut faire des contrôles réguliers". Ce qui ne l'empêche pas de se projeter : sa pièce de théâtre Régime présidentiel "cartonne toujours" et "écrire une troisième pièce" fait partie de ses souhaits. Et en plus du 13 heures quotidien, il publie L'Almanach des régions 2019 aux éditions Michel Lafon.