Le gouvernement algérien menace France 24, la chaîne de télé française sur l'actualité internationale. Il formule un dernier avertissement à la chaîne de télévision, avant le retrait définitif de son accréditation, c'est-à-dire la suppression de l'autorisation qui permet à ses journalistes de travailler en Algérie et d'y couvrir des événements. C'est ce que le ministre algérien de la Communication a annoncé dans un communiqué rendu public ce week-end.
France 24 réfute les accusations
Le gouvernement algérien reproche à la chaîne de prendre parti dans la couverture du Hirak et de donner plus d'importance à ces manifestations qu'elles n'en auraient en réalité. Ce sont ces manifestations populaires pro-démocratie qui ont conduit à la démission d'Abdelaziz Bouteflika, il y a bientôt deux ans.
France 24 a réfuté les accusations du gouvernement algérien et a indiqué faire "son travail le plus honnêtement possible". La chaîne fait partie des employeurs du journaliste algérien Khaled Drareni. Ce correspondant de France 24 avait été arrêté et emprisonné en août 2020, créant un tollé. Condamné à trois ans de prison ferme, il a finalement été libéré en février dernier.