C'est en camisole de force que Laurent Baffie arrive sur le plateau de Salut les terriens ! ce samedi. Le chroniqueur a revêtu cette tenue pour s'excuser d'avoir soulevé la jupe de Nolwenn Leroy en pleine interview, samedi 23 septembre, provoquant une vive polémique. "J'ai touché la jupe d'une fille, ce n'est pas bien, je le sais, je l'ai expliqué à mes enfants et je l'ai fait quand même. Du coup, j'ai consulté et le psy m'a conseillé ce petit vêtement de mi-saison qui va m'empêcher de faire pas mal de conneries" a commenté l'humoriste.
Des excuses sincères. Après les traditionnelles blagues de l'humoriste, Laurent Baffie a repris son sérieux pendant quelques secondes, le temps de faire un mea culpa en bonne et due forme. "Je m'excuse auprès de Nolwenn, parce que la pauvre est venue défendre un album formidable et on ne lui parle que de ça. Et moi qui suis très sensible à la cause des femmes battues, je sais que la prochaine fois que je vais parler de ça, on va me jeter la séance à la gueule."
"Nous sommes amis depuis 15 ans" Quelques jours après la diffusion de l'émission Nolwenn Leroy, la principale intéressée dans cette affaire, avait tenté de désamorcer la polémique en défendant l'humoriste: "On se connaît depuis quinze ans et il a toujours été bienveillant et respectueux avec moi. Je laisse faire parce que c'est Laurent et c'est mon ami." Pour l'humoriste, la chanteuse et l'animateur, il ne s'est rien passé de grave, mais le CSA ne l'entend pas de cette oreille.
Une charge anti-CSA. Comme dans d'autres cas, par exemple la polémique de Cyril Hanouna de mai dernier, les nombreuses réactions des téléspectateurs sur les réseaux sociaux ainsi que les dénonciations ont conduit le CSA a ouvrir une enquête pour avoir délibérément laissé cette séquence alors qu'il aurait été facile de l'enlever au montage puisque cette émission n'est pas diffusée en direct. Une décision qui a mis en colère Thierry Ardisson. Au micro de Philippe Vandel dans l'émission Village médias, l'animateur s'était emporté sur Europe 1 contre la montée de cette polémique. "Ils sont potes ! Ils font l’Abbé Pierre ensemble, ils se connaissent (...) Il lui remonte la robe de trois centimètres, enfin on rigole."
Dans la foulée, l'animateur s'était également fendu d'un communiqué anti-CSA "Je ne reconnais pas cette juridiction intermédiaire ! Le truc coûte 40 millions d’euros par an à la collectivité nationale, au moment où l'on ampute le budget de France Télévisions de 80 millions d’euros !", s'indigne-t-il. "Le CSA s’appuie sur des signalements, je déteste ce système de dénonciation anonyme. On se croirait en 1942, époque où les Français avaient déjà une fâcheuse tendance à dénoncer", explique-t-il encore dans le communiqué. Il ne reste donc plus qu'à attendre le rapport d'enquête du Conseil de surveillance de l'audiovisuel pour savoir si des sanctions seront prises à l'encontre de l'émission.