L'ancienne candidate du PS à la présidence a été écartée de la chaîne d'information en continu BFMTV. Une décision qui intervient après ses propos polémiques sur l'Ukraine, où Ségolène Royal avait remis en doute la véracité de certains crimes de guerre commis par la Russie. Ce dimanche, Marc-Olivier Fogiel a détaillé cette décision sur France 5.
Ségolène Royal a été écartée de la chaîne d'information en continu BFMTV. Une décision qui fait notamment suite à ses propos polémiques sur l’Ukraine, le 1er septembre dernier. À l'antenne, l'ancienne candidate à la présidence du Parti socialiste avait mis en doute la véracité de certains crimes de guerre reprochés à la Russie, notamment le bombardement de la maternité de Marioupol. "S’il y avait eu la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l’heure des téléphones portables, on les aurait eus", avait-elle déclaré.
"Elle a planté le rendez-vous auquel elle était supposée venir"
S'ensuit une polémique, puisque ses propos sont complètement inexacts : de nombreux journalistes ont justement documenté le bombardement de cette maternité. Ségolène Royal s’excuse alors et reconnaît avoir fait une erreur . Ce dimanche, dans l'émission "C médiatique" sur France 5, le directeur général de BFMTV, Marc-Olivier Fogiel a révélé que Ségolène Royal ne reviendrait pas à l’antenne.
"Après cette sortie particulière et la polémique qui a suivi, on lui a demandé de revenir sur le plateau pour s'expliquer et finalement, elle l'a fait sur une chaîne concurrente, LCI, ce qui n'est pas le problème. Le problème vient du fait qu'elle a planté le rendez-vous auquel elle était supposée venir. Le lien de confiance avec Ségolène Royal est rompu, entre ses propos particuliers et le fait qu'elle s'était engagée à venir alors qu'elle n'est pas venue", a-t-il annoncé.