L'un est un ex "Inconnus", l'autre un ancien membre de la troupe du Splendid. Dans Le syndrome de l’Écossais, une pièce de boulevard ou l'histoire d'un dîner qui tourne au fiasco, Bernard Campan et Thierry Lhermitte se donnent la réplique. Mardi soir, ils seront simultanément sur les planches et sur les écrans sur France 2, pour la dernière représentation de la pièce. "C'est bizarre de jouer à la fois pour des spectateurs qui sont là et qui nous renvoient les rires et pour des téléspectateurs qui sont derrière les caméras", confie Thierry Lhermitte, invité mardi du Grand direct des médias, sur Europe 1.
"C'est un peu troublant". "Quand on fait l'un ou l'autre, on sait ce que l'on fait. Quand il y a les deux en même temps, c'est toujours un peu troublant. Mais on a dû la jouer 260 fois, je pense que l'on va y arriver. C'est un régal de jouer tous les soirs et d'entendre les gens rirent, c'est un grand bonheur", ajoute l'acteur.
Le quiproquo "jubilatoire". La pièce repose sur un quiproquo qui a lieu lors d'un dîner. "C'est ce qu'il y a de plus jubilatoire pour un comédien. D'être dans une situation, rester dans la sincérité et sentir que cela déchaîne des rires", commente Bernard Campan, mardi sur Europe 1. "C'est autre chose que d'aller chercher toutes les ressources pour faire rire. Se laisser porter par une situation, par un quiproquo, c'est génial".