Souvenez-vous : en 2002, la deuxième saison de Loft Story (M6) révélait un candidat nommé Félicien. La première télé-réalité en France accueillait ce jeune homme haut en couleurs, originaire d'Aquitaine. Eliminé au bout d'un mois, le garçon, 25 ans à l'époque, sort un CD 2 titres intitulé Cum-Cum Mania, N°1 des ventes en juillet 2002. Il était mercredi l'invité d'Europe 1, pour la semaine spéciale "Que sont-ils devenus ?" du Grand direct des médias.
Que devient Félicien ? Des années Loft Story, Félicien garde de bons souvenirs : "C'est ce qui m'a permis de monter à Paris, c'était le début d'une nouvelle vie". Une nouvelle vie bien remplie : en 2015, Félicien Taris est producteur de documentaires, de chansons et auteur de livres. Félicien a publié plusieurs ouvrages sur le rugby et a produit des films sur les All Blacks, distribués par Canal+.
De nouveaux métiers qui trouvent leur point de départ dans le Loft : "Si j'étais resté dans les Landes, je n'aurais jamais pu vivre aujourd'hui de quelque chose qui est une vraie passion".
Le Loft et l'argent. Si les semaines passées dans le Loft de M6 ne lui ont pas rapporté beaucoup d'argent (24.000 francs), l'après-Loft, lui, fut particulièrement lucratif. Le disque "Cum-Cum Mania", classé pendant 17 semaines, a déclenché un joli chèque, plusieurs centaines de milliers d'euros, une somme à laquelle s'ajoute les droits photos, particulièrement rémunérateurs.
Un pactole réinvesti dans les activités de production que dirige Félicien aujourd'hui. Treize ans après le Loft, il ne renie pas cette étiquette dont il n'a pu se défaire pendant plusieurs années. "Je ne crache pas dans la soupe : tant que l'étiquette me collait à la peau, elle me rapportait de l'argent", dit-il sur Europe 1.
"J'ai perdu des amis". De sa célébrité soudaine, Félicien retient l'importance de constituer un entourage professionnel solide, avec un avocat pour "s'écarter" des "requins de la place de Paris". Des requins qu'il a trouvé parmi… ses amis !
"On perd toujours des amis quand on perd de l'argent, regrette-t-il. Les amis qui me veulent mon bien veulent surtout mes biens", a-t-il lancé à l'antenne d'Europe 1.
Un Loft "orienté". Questionné par Thomas Joubert sur une éventuelle mise en scène de la vie dans le Loft de M6, Félicien a reconnu que le quotidien dans la maison en carton-pâte était "plus ou moins orienté". "Nous n'étions pas guidés mais nous ne maîtrisions pas notre image", a dit Félicien sur Europe 1, lui qui s'est étonné du montage opéré par M6 des images enregistrées 24h/24.