C'est une émission qui doit permettre de faire aboutir des enquêtes non-élucidées. Le 7 juin 2021, M6 diffusait le premier numéro de sa nouvelle émission, Appel à témoins. Le programme, créé en partenariat avec le ministère de l'Intérieur, revient sur des "cold cases" français, dans l'espoir de faire émerger de nouveaux témoignages qui permettraient d'expliquer des disparitions parfois vieilles de plusieurs décennies. Invité jeudi de Culture Médias, le directeur général des programmes de M6 Guillaume Charles dresse au micro de Philippe Vandel le bilan de la première de l'émission. "Le bilan d'audience est très bon" se réjouit Guillaume Charles.
"C'est un niveau élevé d'appel"
"Le programme a été extrêmement bien reçu par le public, parce qu'il est le fruit d'une collaboration entre la chancellerie, la police, la gendarmerie et M6", estime le directeur général des programmes de la chaîne. "On a quand même des réunions où il y avait tout ce monde autour de la table. C'est un programme sérieux et d'utilité publique, puisque les affaires qui sont couvertes sont choisies conjointement avec toutes ces autorités-là. Elles nous demandent de faire des appels à témoins quand véritablement il peut y avoir une utilité."
Mais Appel à témoins a-t-elle des conséquences sur l'avancée des enquêtes ? "À ce stade, nous savons déjà qu'il y a eu plus de 500 appels, ce qui est beaucoup comparé à d'autres émissions similaires qui existent dans d'autres pays, parce que ce programme n'est pas quelque chose de spécifiquement français. C'est un niveau élevé d'appels", appuie Guillaume Charles. "On ne peut pas communiquer parce qu'il y a le secret de l'instruction. Mais, en tout cas, les enquêteurs nous annoncent qu'il y a eu des appels particulièrement intéressants."