"Quand il s'agit de patrimoine, je suis au taquet". Et ça se voit. Mardi, sur Europe 1, l'animateur a dit son enthousiasme de présenter une nouvelle émission, diffusée depuis lundi sur France 2, qui dévoile les coulisses du patrimoine : "Visites privées". "On est dans le grenier de la République, dans les réserves du Mobilier National à Paris, c'est un endroit magique. Ce n'est pas que poussière et naphtaline. Il y a des meubles contemporains, cela convient à toutes les époques", pointe ce passionné d'histoire.
"Une émission feel good". "Visites privées", diffusée tous les jours, à 15h40, traite du patrimoine au sens large : "Il y aura une émission sur les jardins, sur les tatouages, les jeux vidéos avec Juliette en invitée. Le patrimoine est prétexte à parler de tout ce qui est formidable et qui est fait en France. J'ai envie que ce soit une émission "feel good", qu'on se sentent fiers de la France".
Une autre passion. L'animateur y trouve une cohérence. "Parfois, j'ai esquissé un bâillement d'ennui sur un eye liner ou un tutoriel de coiffure", dans l'émission "Comment ça va bien", qu'il présentait l'an dernier sur France 2, consacrée à la vie quotidienne. "Avec "Visites privées", on est dans mon autre passion, le patrimoine. J'ai l'impression d'être un peu plus cohérent avec moi même."
"France 2 prend tous les risques". Pour Stéphane Bern la programmation de cette émission s'inscrit dans une montée en gamme pour les après-midi de France 2 : "Il y a à la fois plus de connaissance, de culture, de bien être. C'est du divertissement intelligent. Alors on ne va pas le reprocher au service public. Quand France 2 prend tous les risques, il faut lui reconnaître ce mérite là."
"C'est un début". Lundi, 483.000 téléspectateurs étaient au rendez-vous pour découvrir cette nouvelle émission. "C'est un début, c'est un peu mieux ce que l'on faisait lors des dernières émissions de "Comment ça va bien". Donc il y a au moins une effet de curiosité", note l'animateur. "La qualité est là je crois. C'est un rendez vous qui passionne. Cela finira par se savoir."