La success-story se poursuit pour Brut. Créé en novembre 2016, le média spécialisé dans les vidéos virales n’en finit plus de cartonner. Les chiffres donnent le vertige : Brut enregistre 30 millions de spectateurs actifs quotidiens dans le monde, et ses vidéos ont été visionnées 1,1 milliard de fois au mois de septembre. L’équipe visait 20 millions de vues au terme de la première année. Ce chiffre a été atteint au bout de... six semaines. Et désormais, Brut part à la conquête du monde.
"En France, c'est devenu rentable cette année"
Pour cela, le média a récemment levé 40 millions de dollars, afin de renforcer son bureau de New York. Le cofondateur de Brut Renaud Le Van Kim, très rare dans les médias, est venu jeudi sur Europe 1 expliquer à qui serviront ces millions et d’où ils viennent. "Il y a des investisseurs français et des américains", détaille l’ancien producteur du Grand Journal, sur Canal +. "Il s’agit d’un groupe qui s’appelle Red River West, qui dépend d’Artémis, qui est le fonds de François-Henri Pinault, et puis il y a un garçon qui s’appelle Alexandre Mars, qui est un homme formidable, qui a un fonds américain et français. Ce sont les deux principaux nouveaux investisseurs de Brut."
Et si l’activité principale de Brut se fait pour l’heure en France, les 40 millions de dollars levés sont destins à l’étranger. "Il se trouve que la France, c’est devenu retable cette année, donc on est un média qui est à l’équilibre en France, ce qui n’est pas encore le cas à l’étranger", explique Renaud Le Van Kim. "Donc cet argent va servir à pouvoir recruter une équipe de commerciaux pour pouvoir monétiser nos contenus aux Etats-Unis et arriver à la même chose qu’en France, à l’équilibre."