Rachid M'Barki était auditionné par une commission d’enquête parlementaire, un mois après avoir été licencié de BFMTV. Il est accusé d’avoir diffusé à l’antenne, sans l’autorisation de sa hiérarchie, des sujets faisant l’éloge de plusieurs pays comme le Qatar ou le Maroc.
Le journaliste dénonce un "lynchage médiatique"
Avec en toile de fond des soupçons d’ingérence étrangère et cette question : a-t-il touché de l’argent de ces pays ?
Devant les députés, Rachid M’Barki s’est montré très offensif et catégorique. Selon lui, il n’a commis aucune faute…
"Ces dernières années, j’ai eu la satisfaction de co-présenter l’émission 'Faites entrer l’accusé', mais sans savoir que c’est moi qui me retrouverais sur le banc, spectateur de ma mise à mort professionnelle", a assuré Rachid M’Barki. "Il m’est reproché d’avoir failli à ma déontologie professionnelle en passant des informations non vérifiées à l’antenne et en laissant supposer que j’aurais été rémunéré pour cela. Tout cela est faux et relève de la calomnie pure", a-t-il affirmé, en dénonçant un "lynchage médiatique".
Rachid M’Barki a donc clamé son innocence. Il a également pointé du doigt à plusieurs reprises l’enquête du collectif international Forbiden Stories qui le vise, assurant que sa "prétendue implication" était "une fable".