Anne-Claire Coudray, qui a pris la suite de Claire Chazal à la présentation des journaux du week-end sur TF1, après l'annonce brutale de son départ, a-t-elle fait preuve d'une trop grande sobriété ? C'est en tout cas l'avis de certains téléspectateurs, qui se sont interrogés sur son choix de ne pas répondre à Claire Chazal lors de sa première prise d'antenne depuis le départ de cette dernière. Lors de son dernier JT, Claire Chazal avait pourtant eu quelques mots pour sa consœur. "Je souhaite à Anne-Claire Coudray, qui sera là vendredi prochain, tous les bonheurs que j'ai eus à travailler pour vous", avait-elle déclaré. Anne-Claire Coudray a justifié son choix de ne pas répondre dans l'émission C à vous sur France 5.
Grande classe. Anne-Claire Coudray n'a pas répondu à Claire Chazal par JT interposés, tout simplement parce que le contraire lui aurait semblé malvenu. "Je pense que ça aurait été très mal interprété...", a-t-elle expliqué dans C à vous. "La moindre des choses, c'était de lui laisser le mot de la fin. Elle n'a pas choisi ces mots là par hasard. Je ne me voyais pas délayer cet au revoir qu'elle avait choisi, en essayant de lancer un mot une semaine après. Elle ne l'aurait pas forcément apprécié elle-même." Par ailleurs, les deux journalistes ont échangé des messages "très chaleureux", a-t-elle confié.
Une blague jugée sexiste. Prendre la relève de la "Reine de l'info" n'est pas si facile. Anne-Claire Coudray est également décriée depuis dimanche pour une blague jugée sexiste. Alors qu'elle recevait sur le plateau du 20h un spécialiste automobile, la journaliste a lancé à propos des créneaux : "Il paraît que nous les femmes, on n'est pas trop douées." Une petite phrase prononcée de manière anodine, mais qui est très mal passée. Sur Twitter, les réactions n'ont pas tardé à fuser. "Stupéfiant. Navrant. Quel cliché!", s'est notamment exclamé la journaliste Annick Cojean, grand reporter au journal Le Monde. Là encore, la remplaçante de Claire Chazal s'est expliquée sur le plateau de C à Vous sur France 5. En fait, il fallait comprendre tout le contraire, a-t-elle assuré. La journaliste, qui se dit même féministe dans l'âme, a retenu la leçon : "Il ne faut pas que je me lance dans l'humour. Je crois que je ne ferai pas carrière !", a-t-elle lancé, bonne joueuse.