Tom Villa prend du galon : ancien chroniqueur dans les émissions de Thierry Ardisson, Cyril Hanouna ou Cyril Drucker, l'humoriste a désormais son propre programme, disponible dès maintenant sur la plateforme de streaming France.tv. Dans le Ring Comédie Club, le présentateur en smoking a décidé de faire la part belle aux punchlines. Et si les vannes ne sont pas censurées dans cette arène d'un nouveau genre, Tom Villa prône la bienveillance, comme il l'explique au micro d'Europe 1, vendredi matin, dans Culture Médias.
30 humoristes réunis dans "une ambiance à l'américaine"
"Le principe, c'est une émission de 25 minutes où il y a deux équipes de trois humoristes qui vont s'affronter à grands coups de vannes dans trois épreuves durant toute l'émission", détaille Tom Villa, qui vante "une ambiance à l'américaine", avec le chanteur Big Ali en MC (master of ceremony).
"On a réussi à avoir un casting fou de 30 humoristes comédiens qui ont accepté de venir faire des vannes sur des sujets." Michaël Youn et sa bande, Oldelaf, Dédo, Maxime Gasteuil… Les humoristes pouvaient piocher dans les vannes écrites par la bande d'auteurs de l'émission. "Mais globalement, ils ont tous travaillé avant l'émission pour que ça soit le plus naturel", défend Tom Villa.
Des inconnus comme jurés
Des côté des jurés, en revanche, on ne retrouve pas de professionnels du métier, comme c'était par exemple le cas dans On ne demande qu'à en rire avec Laurent Ruquier. "On s'est dit que pour la musique, il faut quand même avoir une petite oreille pour pouvoir juger dans The Voice, par exemple. Dans l'humour, c'est tellement subjectif. On s'est dit 'on ne va pas prendre des professionnels, on va prendre des gens qu'on pourrait trouver dans la société civile'. C'est pour ça qu'on a voulu prendre très, très large", explique Tom Villa.
Un protocole sanitaire bien particulier
Les épisodes du Ring Comédie Club ont été tournés en septembre, entre les deux confinements, avec un protocole sanitaire particulier. "Irréprochable", abonde Tom Villa à propos des conditions de tournage à L'Européen, une salle parisienne dotée de lumières germicides. "Après le tournage d'une émission, on sortait, on fermait toutes les portes et on laissait passer une demi-heure. Les lumières brûlaient tous les germes et après, on pouvait faire rentrer tout le monde en toute sécurité", vante-t-il, en plus d'un "petit côté arène".